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François Fillon a fustigé samedi devant des cadres UMP réunis à Paris les
"attaques calomnieuses" qui visent le secrétaire générale de l'UMP,
Jean-François Copé, pour ses liens avec l'intermédiaire en armement
Ziad Takieddine, mis en cause dans l'affaire Karachi. | Martin Bureau |
Ils veulent en faire un axe fort de la campagne présidentielle. Invité dimanche matin au «Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien-I-télé», le ministre de l'Intérieur martèle son opposition ferme au droit de vote des étrangers, emboitant le pas à Nicolas Sarkozy et François Fillon. «Le droit de vote est indissociable de la nationalité, déclare-t-il. On ne tronçonne pas le droit de vote». Pour Claude Guéant, très proche du président, si Nicolas Sarkozy a changé d'avis sur ce thème, c'est parce qu'«il est devenu président de la République».
Même s'il se défend «d'avoir des convictions sans que ce soit pour se déterminer par rapport au PS», le ministre tacle «l'accord PS-Vert, qui devient le programme du PS». Selon lui, ce texte «prévoit l'éligibilité». «Je n'ai pas envie de voir, en Seine-Saint-Denis, la majorité des maires devenir étrangers», dénonce-t-il. L'occasion d'enchaîner sur ses objectifs en terme d'immigration en France. « Nous acceptons 200 000 étrangers par an, c'est trop», déclare Claude Guéant. Son objectif : «diminuer de 20 000»