Nombreux sont ceux qui, à travers le monde, se sont réjouis de l’arrivée à la Maison blanche d’un président noir. Ce fut incontestablement un moment d’émotion bien partagé de par le monde.
Une sorte d’extase générale durant laquelle tout un monde ravi n’entrevoit que la vision béatifique d’une prétendue justice sociale, enfin, rendue. C’était, hélas, méconnaître l’Amérique et, surtout, se tromper sur une blancheur rougeâtre d’un nid de rapace nommé drôlement maison blanche.
Et ce fut bien prévisible : seuls ceux qui volent si haut que les aigles peuvent atteindre ce lieu d’enfer sur terre pour lequel l’Homme n’est que servilité et avilissement. Atteindre, en effet, ce point culminant d’un Empire dont la puissance n’a eu d’égale que les méfaits dont il s’en est rendu coupable.