La résolution 1973 des Nations unies, qui a permis l’intervention de l’Otan en Libye, n’autorisait pas l’engagement de troupes au sol pour combattre aux côtés des insurgés libyens.
Cependant, l’on sait, grâce à quelques indiscrétions, que des commandos du Special Air Service (SAS) ont été déployés en Libye pour guider les frappes aérienne de la coalition, que d’anciens membres des forces spéciales britanniques, employés vraisembablement par une officine privée payée par des pays arabes engagés militairement dans l’opération, ont été vus à Misrata, semble-t-il pour faire le même travail et que des militaires français ont été aperçus à Zuwaytinah, à 150 km de Benghazi, près d’un centre de commandement rebelle.